
À la tête de Maison Numéro 20, Oscar Lucien Ono signe l’identité de Villa Miraé, nouvel univers cinq étoiles sur le Cap d’Antibes. Architecture intérieure, mobilier, textures, mise en espace : tout a été pensé par le designer. Ici, il développe un vocabulaire méditerranéen construit autour du geste, de la lumière et de l’artisanat.
Un parfum d’Italie du Sud plane sur le marbre blond. Les courbes sculptées des fauteuils rappellent Gio Ponti, les mosaïques murales évoquent Ravello, et les jeux de lumière jouent sur les murs comme une brise sur les citronniers.
Dans le vestibule, les reflets de Murano croisent le velouté des enduits à la chaux. Dans les suites, les têtes de lit s’arrondissent en alcôves précieuses. Un lustre vert céladon suspend le souffle. Partout, une douce exagération. Rien de tapageur — tout est dosage.
Avec cette adresse, Ono signe un manifeste. Celui d’une Riviera réinterprétée, entre mémoire et projection. Chaque détail affirme un savoir-faire sans démonstration. Ici, l’ornement ne décore pas : il structure. Et Villa Miraé affirme une nouvelle manière d’habiter l’hospitalité de luxe.
À l’image de son créateur, qui pose ici entre les arceaux ivoire et les cannages solaires, la Villa Miraé n’est pas un hôtel. C’est une composition. Une partition méditerranéenne.