Du 30 septembre au 1er novembre 2025, la Galerie L’Atelier 21 à Casablanca accueille pour la quatrième fois l’artiste peintre Nabil El Makhloufi. Avec Résonances, il propose une méditation picturale sur l’exil, l’appartenance et la condition humaine.
Entre Maroc et Allemagne, un art de l’entre-deux
Né à Fès et formé à l’Académie des Arts Visuels de Leipzig, Nabil El Makhloufi puise dans son double ancrage culturel pour nourrir une œuvre singulière. Sa peinture, à la croisée du réalisme et de l’imaginaire, explore les thèmes du collectif, des foules et des espaces de passage. Ses toiles, empreintes de silence, captent cette tension entre proximité et distance, entre fusion et solitude
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La foule comme motif existentiel
La philosophe Franziska Weiler, auteure du texte du catalogue, souligne l’importance de la foule dans le travail de l’artiste. Chez El Makhloufi, elle devient le reflet d’une quête inachevée : l’homme, éternel chercheur, évolue dans un mouvement entre attente et séparation. En immergeant ces foules dans des espaces colorés amorphes, l’artiste leur confère une dimension métaphysique et crée une atmosphère de silence troublant, où le spectateur est invité à prolonger l’image par son propre imaginaire
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Une reconnaissance internationale
Les œuvres de Nabil El Makhloufi figurent dans plusieurs collections prestigieuses, de la Sharjah Art Foundation aux Émirats arabes unis au Musée d’Art Contemporain Africain Al Maaden à Marrakech, en passant par la Norval Foundation en Afrique du Sud et la BAT Campus Galerie en Allemagne. Installé à Leipzig, il poursuit une trajectoire où l’intime et l’universel se croisent, et où Casablanca reste une étape fidèle de son parcours artistique
