Médina millénaire au patrimoine exceptionnel, Fès, cher au cœur de Driss et de Évelyne Faceh, abrite un authentique palais dont le caractère unique et l’excellence ravissent toujours autant les visiteurs du monde entier. C’est de leur amour pour la fascinante ville impériale et de leur passion pour son artisanat préservé qu’est né il y a 10 ans le Palais Faraj, une escale fastueuse pour partir à la découverte des beautés de la cité et de ses environs.
Si aujourd’hui le Palais Faraj éblouit pour le raffinement de son architecture et les luxueux détails de sa décoration, il aura fallu à ses propriétaires une passion débordante pour redonner à ce palais tombé en désuétude tout son faste d’antan. Abandonné au lendemain de la perte de Fès de son prestigieux statut de capitale au profit de Casablanca, le Palais Faraj, alors Palais Bensouda, a grandement souffert des affres du temps. Niché dans le quartier Ziat, où se rassemblaient les riches demeures bourgeoises, sur les hauteurs du flanc sud-ouest de la médina, il était à l’origine adjoint d’une vaste écurie et de 7 riads afin de réunir l’ensemble de l’influente famille Bensouda. En 2000, c’est à l’état de ruine que Driss et Évelyne Faceh ont acquis le palais avec pour volonté de lui redonner son lustre sans trahir son essence. Pour ce faire, ils ont entrepris une patiente réhabilitation avec Jean-Batiste Barian.
Une renaissance éblouissante
Valoriser la tradition tout en évoluant vers la modernité, c’était tout l’enjeu de la minutieuse restauration du palais. Natif de Fès, Driss Faceh, convaincu de l’urgence de préserver les précieux témoins patrimoniaux de la cité, a créé dès 1990 l’association de sauvegarde de la médina. Pour son palais, il a opté pour une réhabilitation dans les règles de l’art en faisant appel à l’expertise de Jean-Bastiste Barian, proche collaborateur d’André Paccard, décorateur attitré pendant 15 ans de feu Sa Majesté le Roi Hassan II et auteur d’une anthologie sur l‘art décoratif Marocain. Cet ouvrage a d’ailleurs servi de référence pour la rénovation du Palais Faraj. Jean Baptiste Barian a relevé le défi avec brio, à partir de photos et des éléments architecturaux encore existants, de préserver, rénover et embellir le lieu dans la plus pure tradition de l’art arabo-andalou du Maroc tout en lui apportant une touche décorative dans l’air du temps et des aménagements très contemporains conformes aux attentes de l’hôtellerie de luxe. Avec l’appui des meilleurs maîtres artisans, peintures sur bois (zouaks), dentelles de stuc, moucharabiehs, zelliges muraux et des sols ont dévoilé l’extrême raffinement de l’artisanat traditionnel déployé dans ce palais de la fin du 19ème siècle.
Une retraite intemporelle
Transformé en Palais d’hôtes de haut standing, le Palais Faraj se distincte comme une escale d’exception pour se ressourcer et arpenter cette médina millénaire et de sa région. Imprégné à la fois d’authenticité, de raffinement et de confort, il invite les amoureux d’espaces au caractère uniques à un séjour hors du temps à l’écart du tumulte de la cité. Tenant son nom du diminutif du patronyme de Si Faraji, le père de Driss Faceh, le palais concrétise brillamment les projections du couple, qui en plus faire revivre un patrimoine d’exception en ont fait le sublime écrin de leur collection d’œuvres d’art et d’antiquité. Ainsi, des chambres à la bibliothèque en passant par les couloirs et les restaurants, les hôtes découvrent avec intérêt des tableaux de maîtres contemporains ou orientalistes, de collections de photos anciennes, de poteries fassies centaines, de bronzes et de cuivres finement ciselés, de bijoux ethniques, des tapis anciens berbères et autres sculptures africaines et créations contemporaines. Souhaitant offrir un service d’excellence, le palais est doté de chambres et suites spacieuses et élégamment décorées ainsi que d’un spa chaleureux et d’une piscine en plein air. Pour goûter à la finesse de la cuisine fassie et aux saveurs raffinées de la Méditerranée, l’établissement propose deux tables gastronomiques : L’Amandier et le Roof Top Garden avec leur vue imprenable sur toute la médina. En journée, le salon de thé & bar propose une pause rafraichissante dans l’atmosphère apaisante du patio ou de la bibliothèque, tandis que le soir, c’est le The Golden bar qui permet de profiter de moments conviviaux sur des notes jazzy.
