
Du 5 septembre au 20 novembre, la ville historique de Boukhara accueillera sa première biennale d’art contemporain, Recipes for Broken Hearts. Cent soixante artistes internationaux et ouzbeks y présenteront des œuvres inédites, toutes créées en Ouzbékistan en collaboration avec des artisans locaux.
Un carrefour créatif sur la Route de la Soie
Sous la direction de Gayane Umerova et le commissariat de Diana Campbell, la Biennale de Boukhara se déploiera sur des sites patrimoniaux restaurés, des madrasas aux caravansérails. Ce projet inédit vise à renouer avec l’histoire d’échanges et de savoir-faire de la ville, tout en inscrivant l’Ouzbékistan dans le circuit international de l’art contemporain. Antony Gormley, Eva Jospin, Subodh Gupta ou encore Laila Gohar figurent parmi les 160 participants.
Des œuvres ancrées dans un territoire vivant
Chaque projet résulte d’un duo entre un artiste et un artisan ouzbek, donnant naissance à 70 créations exclusives. Sculpture, installation, textile, gastronomie, danse ou poésie : les disciplines se mêlent dans un dialogue intime avec l’architecture et la vie quotidienne de Boukhara. Accessible gratuitement, la biennale entend séduire la population locale, dont 60 % a moins de trente ans, et offrir aux visiteurs du monde entier une immersion dans une ville qui conjugue patrimoine et créativité contemporaine.