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A la une, Tendances

L’abécédaire de Cecilie Manz

By avril 16, 2018No Comments

A chaque édition, Maison&Objet Paris choisit son designer. Cecilie Manz était l’heureuse élue de celle de janvier.  Une vision claire des formes, ainsi qu’une perception acérée de la fonctionnalité et de l’esthétique caractérisent cette artiste danoise qui produit pour de grandes marques comme Fritz Hansen, Gloster, Lightyears, Muuto, Iittala, Offecct,…

 

 

© Fritz Hansen

© Actus, Nissin Mokkou Japan

© Erik Brahl

© Fritz Hansen

© B_O PLAY

A comme Artisanat
Cecilie a grandi auprès de parents céramistes, ce qui explique certainement sa passion pour l’art et l’artisanat.

C comme Collaboration
Elle a collaboré avec de nombreuses marques. L’Allemand Nils Hofer Moormann a été le premier à éditer un de ses prototypes, la chaise échelle «The Ladder». L’autre projet fondateur de sa carrière est la lampe Caravaggio pour Lightyears. Elle a aussi beaucoup produit pour l’éditeur danois Fritz Hansen, de la  série de tables «Essay» en bois nature à la collection de tables et chaises «Minuscule» qui conjugue tradition artisanale et production industrielle, en passant par la collection Object’s composé de poufs, céramiques, luminaires. Depuis 2014, elle collabore aussi avec B&O Play (la nouvelle marque accessible de ses compatriotes Bang & Olufsen). Pour eux elle a créé des enceintes portables.

F comme Fonction
La fonction est essentielle pour Cecilie qui ne peut concevoir un produit sans en formuler la raison.

H comme Héritage
La designer danoise s’inspire évidemment de son riche héritage scandinave, ce qui ne l’empêche pas de bousculer les règles établies pour proposer sa propre conception du design.

 

«Je travaille sur des choses qui ont un sens pour moi. Mon idée générale est de toujours avoir des arguments clairs qui légitimisent ce que je conçois. La fonction est essentielle, si je ne peux pas trouver une bonne raison à un nouveau produit, je préfère ne pas le créer».

M comme Matériau
Pour la designer, tout commence par le matériau. Que ce soit le papier de la table «Lots of Paper» ou l’aluminium de la suspension Mingus pour Lightyears.

O comme Objets Ordinaires
Le nom de l’exposition qu’elle a présentée à la Maison du Danemark à Paris en 2011 et qui montrait pour la première fois des oeuvres à travers lesquelles l’ordinaire et l’humble acquièrent une dimension iconique et raffinée. A Maison & Objet, elle a présenté de nouvelles pièces, ainsi que d’anciens projets, dont des oeuvres expérimentales et sculpturales.

R comme Récompense
Son travail est primé depuis plus de quinze ans : Furniture Prize 2007, Kunstpreis à Berlin en 2008, Prix Bruno Mathsson 2009, Médaille Thorvald Bindesbøll en 2011. Et on trouve ses créations au MoMA de New York, au Vitra Design Museum de Bâle, au musée des Arts décoratifs de Copenhague et à l’Académie Alvar Aalto en Finlande.

S comme Studio
Elle a ouvert son studio, Manz Lab,  en 1998 à Copenhague, après avoir obtenu son diplôme à l’Académie Royale Danoise des Beaux-Arts, section design, objets et mobilier, et avoir passé un semestre à l’université d’art et design d’Helsinki.  Elle y travaille seule et commence toujours par des croquis réalisés à la main.