À Marbella, Nezha Kanouni signe une villa lumineuse et sensorielle. Entre matières nobles, lignes épurées et atmosphère de boutique-hôtel, cette maison familiale sublime l’art de vivre méditerranéen.
Sous la lumière dorée de Marbella, la villa se dévoile dans un écrin de végétation. Le jardin minéral, bordé de murets en pierre et de plantations méditerranéennes, installe un calme visuel. En arrière-plan, les lignes architecturales sobres de la maison affirment une présence discrète, comme suspendue dans le paysage.
Dès le seuil franchi, l’entrée donne le ton : arches douces, volumes épurés, jeu d’ombres et textures naturelles. La pierre brute contraste avec la délicatesse des textiles. Le décor respire l’authenticité et la précision, fidèle à la démarche de Nezha Kanouni, qui mise sur l’élégance sans ostentation.
Le salon, baigné de lumière, juxtapose larges canapés pastel et fauteuils aux lignes sculpturales. Au sol, la pierre claire prolonge l’effet de fluidité. Quelques objets choisis, œuvres d’art ou souvenirs, ponctuent l’espace. La mise en scène, parfaitement maîtrisée, évoque l’univers feutré d’un hôtel particulier.
Vue de la salle à manger, la maison révèle une mise en abîme de plans ouverts. La grande table en bois brut fait face à un paysage qui s’invite à l’intérieur. Le jeu de symétrie, entre nature et architecture, est subtil. Nezha Kanouni orchestre ici un ballet visuel, entre lignes tendues et douceur chromatique.
La cuisine joue la discrétion. Encadrée de murs texturés, elle se fond dans le décor avec ses lignes minimalistes et ses façades mates. Au centre, un îlot monolithique en pierre rappelle le goût de l’architecte pour les matériaux francs. L’ensemble évoque un atelier culinaire serein, ouvert sur le jardin.
Ce salon joue sur les contrastes de matières et de formes : canapé capitonné en velours gris, fauteuil cocon en bouclette blanche, tapis rose duveteux et tables basses laquées couleur corail. En toile de fond, une bibliothèque graphique expose livres et céramiques dans un jeu d’équilibres savamment orchestré. L’ensemble respire le confort contemporain avec une touche arty assumée.
La même bibliothèque sculpturale structure l’espace avec ses étagères asymétriques brun mat, enrichies de pièces en céramique blanche, objets design et beaux livres. Au premier plan, une table de billard noire rappelle la vocation ludique du lieu, tandis que la seconde image dévoile une autre zone salon, plus graphique, où trône une table basse noire laquée, jonchée de beaux ouvrages d’art et de céramiques minimalistes.
Le coin nuit révèle des chambres apaisées, à la décoration mesurée. Rideaux diaphanes, tête de lit tapissée, mobilier bas : tout invite au repos. La lumière naturelle y est sculptée avec précision, entrant en oblique sur les murs clairs. Chaque chambre propose une ambiance unique, dans l’esprit d’un refuge contemporain.
La salle de bains décline une esthétique spa, entre marbre veiné, bois blond et robinetterie noire. Une vasque creusée dans la matière dialogue avec un miroir sans cadre. L’ambiance invite à la lenteur, au soin de soi. Un espace intime pensé comme une grotte moderne, où la matière devient luxe sensoriel.
Le majestueux escalier en colimaçon s’impose comme une sculpture architecturale. Sa courbe fluide, soulignée par un éclairage LED intégré sous chaque marche, apporte une dimension presque scénographique à l’entrée. En contrebas, une table de billard contemporaine s’inscrit dans un décor végétal et minéral, accentuant l’idée d’un luxe décontracté.
Les extérieurs de la villa dévoilent deux ambiances complémentaires. D’un côté, des fauteuils en bois blond habillés de tissus géométriques bleu et blanc créent un coin lounge graphique, face au jardin et à la mer.
