À Casablanca, le Sofitel Tour Blanche engage sa mue avec l’ouverture de deux adresses pensées comme des expériences : une échappée japonaise contemporaine aux lignes épurées, et une brasserie d’auteur à l’élégance voyageuse. Deux atmosphères, deux écritures, un même esprit : celui d’un art de vivre précis, sophistiqué, cosmopolite.
Min Koy
Derrière ce nom court, un écho phonétique à la carpe japonaise “koi”, symbole de persévérance et de beauté qui se déploie un véritable sanctuaire culinaire. Le lieu accueille à peine quarante couverts, et tout y semble sculpté pour apaiser : plafond habité par une carpe monumentale, matières brutes, tonalités sourdes, lumière retenue. On est loin du folklore, encore plus loin du cliché japonais.Une esthétique épurée inspirée des minka, maisons traditionnelles japonaises, revisitées dans un langage contemporain. Le détail y règne en maître.
L’espace agit comme un filtre. On y entre comme on entre dans un récit. Les sons s’atténuent, les lignes s’alignent, la température semble juste. Les banquettes s’inscrivent dans une continuité basse et fluide, les parois absorbent le regard. Le plafond, avec sa sculpture centrale, capte et concentre la verticalité du lieu. Tout est mesuré. Tout est calibré. L’ensemble produit une sensation rare à Casablanca : celle d’un lieu qui calme.
Dans l’assiette, l’expérience se poursuit avec une carte inspirée des izakaya, ces bistrots japonais qui célèbrent le partage et la simplicité maîtrisée. Sushis, sashimis, petits plats à partager. Chaque préparation mise sur la fraîcheur des produits, l’équilibre des textures, et le geste net. Les cocktails, eux, ajoutent une note expérimentale, en intégrant des ingrédients comme le shiso ou le yuzu dans des créations pointues mais lisibles. Certains soirs, une sélection musicale vient habiter les lieux, sans jamais perturber leur retenue.
@minkoycasablanca
Brasserie Flâneur
Plus vive, plus urbaine, Brasserie Flâneur Casablanca s’installe comme le cœur battant du rez-de-chaussée. On y entre depuis le lobby, porté par une fluidité naturelle entre les espaces. Le décor s’inspire autant des grands cafés parisiens que des salons anglais ou des villas de bord de mer, avec une touche bohème. Alcôves feutrées, matières confortables, boiseries et éclairages tamisés dessinent un lieu à la fois élégant et accessible.
La brasserie travaille un autre rapport à l’espace : plus expansif, plus vivant, sans jamais perdre en précision. Le mobilier joue avec les hauteurs, les textures alternent entre velours profond et bois mat. L’éclairage structure les temps : une lumière diffuse le jour, une ambiance enveloppante le soir. On y ressent une forme de familiarité orchestrée, comme si l’on entrait dans un décor déjà habité.
Avec ses soixante couverts, Brasserie Flâneur devient un nouveau salon casablancais, à la fois point
de rendez-vous et lieu d’ancrage.
La carte fait écho à cette diversité d’inspirations. Risotto, club sandwich, salade César revisitée, mais aussi une sélection de plats marocains réinterprétés. Le brunch du week-end devient une adresse en soi, tandis que le tea time du milieu d’après-midi se pose en moment suspendu, entre pâtisseries maison et thés choisis. L’ambiance évolue au fil de la journée, entre jazz en sourdine et playlists plus rythmées en soirée.
@brasserieflaneurcasablanca
