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Architectes & DécorateursTendances

Questions à Karim Doukkana

By juin 15, 2025No Comments

Parmi tous les objets du quotidien marocain, lequel continue de nourrir ton imaginaire ?
Il y a cinq ans, je débutais en 3D. Pour un projet de packaging, j’ai modélisé un berrad marocain faute de bonnes images. Le client a disparu, mais j’ai posté le rendu sur Instagram — ça a lancé, sans le vouloir, mon aventure artistique liée à la culture. Depuis, ce berrad symbolise pour moi liberté créative et renaissance après l’échec.

De l’illustration à la 3D, puis au bijou : quel fil conducteur te guide à travers ces médiums ?
Ce qui me guide, c’est l’envie d’élargir mon terrain de jeu créatif — comme débloquer les compétences d’un personnage. Je suis curieux, pas dispersé. Même avec des supports variés, mon travail reste enraciné dans la culture marocaine, notamment grâce à mes collaborations avec des artisans locaux.

Si Doukkana devenait un lieu physique, un espace de vie ou de création, à quoi ressemblerait-il ?
Honnêtement, l’identité de Doukkana est encore en construction. Mais je l’imagine comme un riad transformé en sanctuaire créatif, isolé, ou un espace silencieux au fond d’une ruelle, quelque part dans la médina de Marrakech. Un lieu entre l’intime et l’infini.
@doukkana