
Comment êtes-vous devenu artiste visuel ?
Je cherche toujours à intégrer une touche marocaine dans mes créations. Les ruelles, les anciens, les lieux nourrissent mon imaginaire. Pour moi, refléter notre culture au quotidien est essentiel : c’est notre identité et nous la faisons avancer.

La “balgha” revisitée avec Adidas, comment est née l’idée ?
Tout est parti d’une vieille paire de Superstar. J’ai tenté d’en faire un sac, sans succès. L’inspiration est venue des babouches de ma grand-mère : j’ai fusionné les trois bandes Adidas avec la belgha traditionnelle. Le résultat est une rencontre entre héritage artisanal et modernité sportive, créant un langage hybride très actuel.

Comment vos projets traduisent-ils l’esprit marocain aujourd’hui ?
Mes projets racontent des histoires marocaines authentiques en mêlant tradition et idées nouvelles. Au départ, je créais des pièces pour mes shootings. L’intérêt du public a fait évoluer le travail vers un projet plus large. Le résultat échappe aux étiquettes : ni folklore, ni pur streetwear, mais un Maroc vivant, riche et multiple.
@itsmeddcom






